Valence, du vendredi 13 au vendredi 20 octobre 2017

Après une nuit un peu agitée, nous mettons le cap sur la marina de Valence où les nuits devraient être plus calmes. Le petit oiseau qui est venu nous voir ce matin se sent bien à bord et décide de nous accompagner une bonne partie de la matinée, nullement gêné par les voiles. Par contre quand le vent tombe et que l’on doit mettre le moteur, il nous quitte.

 

Nous avions passé le 40éme parallèle nord hier et en ce vendredi 13 octobre 2017 nous passons le méridien de Greenwich, ça s’arrose….Nous étions à l’Est depuis le 14 septembre 2014.

En arrivant devant Valence nous assistons à une régate de voiliers rapides « tout en carbone« . Les équipages sont bien rodés ; l’envoi ou la descente du spi demande toujours moins de 10 secondes, 4 secondes pour les meilleurs ! Sur Ericante il nous faut 5 à 10 minutes pour envoyer ou rentrer le geenaker sur emmaganiseur.

A l’arrivée dans la marina Real Juan Carlos l’accueil est cordial, en français, et il nous est attribué une place au calme. Le prix est nettement inférieur aux marinas voisines, nous resterons une semaine. Notre voisin de ponton, un Santorin d’Amel, Le Gribu, appartient à un couple qui vit toute l’année à bord dans la marina de Valence. Ils naviguent l’été en Méditerranée et connaissent très bien la ville, ils nous donnent de nombreux conseils qui contribuerons à nous faire apprécier cette belle ville.

 

Si la marina est calme et bien organisée actuellement, elle peut devenir très inconfortable par coup de vent de Nord Est. La houle entre alors dans le port, se réfléchit sur la jetée et vient faire valser les bateaux. Les mâts s’entrechoquent, les bateaux subissent souvent des dégâts. Nos voisins ont dû, l’année dernière, rester 3 jours à bord, sans pouvoir débarquer, il était pratiquement impossible de se tenir debout sur les pontons !

Un peu plus loin Chris et Rose, sont australiens et vivent sur leur voilier Ari, un Jeannot de 50 pieds. Ils viennent à bord nous parler de la vie en Australie. Comme d’habitude chacun raconte son parcours et comment il est arrivé là.

Valence est la troisième ville d’Espagne avec une population de 800 000 habitants. Si la ville est étendue, la circulation sans voiture y est facile. De la marina le centre ville est accessible par le tramway et le train en une demi-heure. Autour de la marina la circulation en vélo est facilitée par des pistes cyclables bien individualisées et séparées des voies pour les voiture et des voies pour les piétons.

Le centre ville est plutôt moderne avec de grandes avenues et un peu de verdure. Il y a de tous les commerces dont un poissonnier qui vend des couteaux à 19€95 le kilo et des pousses pieds à 69€95. La cathédrale a conservé ses maisons mitoyennes ce qui fait que la façade parait un peu coincé, mais l’intérieur recèle des chefs d’oeuvres.

 

En plus de la cathédrale nos voisins nous ont conseillé les visites de l’aquarium et du zoo ainsi que les jardins du Turia.

La Turia est le fleuve qui traversait la ville de Valence. A la suite de la grande inondation d’octobre 1957, qui fit de nombreuses victimes, un canal déroutant les eaux a été construit et le lit de l’ancien fleuve a été aménagé en jardins.

       

Nous sommes allés visiter les jardins en vélo. Au passage nous avons vus l’aquarium, chef d’oeuvre d’art contemporain. La coulée verte mesure près de 8 km de long sur 2 à 300 m de large. On y retrouve les traces de l’ancienne rivière avec des berges maçonnées et de nombreux ponts. Entre les espaces verts se trouvent des bassins, des espaces de jeu et de sport.

     

Au mois d’octobre la température est idéale. Le lendemain nous sommes allés nous baigner à la plage de sable fin qui n’est qu’à une centaine de mètre de notre ponton.

Nous avons également visité le zoo, il en plein centre, et on y trouve les animaux habituels des zoo : lions, tigres, éléphants, girafes, singes etc…

Cette escale a Valence nous a bien plu, et, s’il n’y avait pas eu le problème de la houle de Nord Est nous y aurions peut-être laissé le bateau pour l’hiver.

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