Peniscola, du mardi 10 au Jeudi 12 octobre 2017

Nous avions apprécié le mouillage de Peniscola, au pied de la forteresse de Papa Luna, lors de notre passage en juin 2012. Nous allons y retourner et, cette fois, débarquer.

Les 40 miles sont parcourus avec un vent de nord très faible. Malgré le geenaker, il faut souvent aider avec un peu de moteur pour ne pas tomber sous les 2 nœuds. La sortie du bras principal de l’Ebre est matérialisé par une tourelle métallique en forme de tour Eiffel.

Lorsque nous y arrivons nous sommes assaillis par une nuée de moustiques peu agressifs, qui recouvrent la capote et s’installent à bord. Un peu avant d’arriver le vent tourne au sud

Nous mouillons en fin d’après midi au nord le la forteresse de Peniscola. 4 m de fond de sable de bonne tenue. Bien protégés du vent et de la houle, pour le moment.

Le lendemain le temp est toujours magnifique, nous débarquons et allons visiter la forteresse dont l’histoire est fort interessante.

La forteresse, réputée imprenable, a recueilli successivement la fin de deux grandes épopées.

D’abord les templiers. Après avoir du quitter la Terre Sainte et abandonner Saint Jean d’Acre en 1291, ils ont erré quelques années jusqu’à ce que l’ordre installe sa commanderie dans la forteresse de Peniscola en 1294. La forteresse sera renforcée afin d’améliorer encore son invulnérabilité. Les travaux seront terminés en 1307. 5 ans plus tard le roi Philippe le Bel et le pape Clément V condamnent l’ordre à la dissolution et saisissent tous ses biens. Les templiers sont arrêtés et jugés. Le château revient à l’ordre de Montesa.

Au début du XVéme siècle le Château de Peniscola a recueilli son hôte le plus célèbre le pape Benoit XIII. Pedro de Luna fut pape à Avignon sous le nom de Benoit XIII. Lors du grand schisme d’Occident, il dû s’enfuir du Palais des papes en 1403, et, après un long périple, vint s’installer avec sa suite à Peniscola en 1411. Il y fut surnommé Papa Luna et mourut à Peniscola en 1423.

  

La visite du Château a été suivie d’une visite de la ville. Derrière un front de mer bordé d’hôtels et de restaurants se cache une petite ville bien aménagée. La grande place est parcouru par un cours d’eau, aux berges verdoyantes, accueillant une population de canards. Autour de cette place se trouve tous les commerces dont on peut avoir besoin.

Le soir, de retour à bord, la houle a changé de sens et l’Ericante roule un peu plus que la nuit précédente.

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