Le dimanche 16 octobre, le temps est nuageux, le vent nul et nous faisons la route d’Aegine au Pirée au moteur, sur une mer plate. Arrivés à Zea marina, nous sommes pris en charge par les marins du port qui nous donnent une place, arrière au quai, avec des pendilles. Chose suffisamment rare pour être signalée, le marin tend lui même la pendille sans que nous ayons à nous salir les mains, à salir le pont et à nous éreinter. Nous avons de l’eau et de l’électricité, les sanitaires sont impeccables, l’accueil au bureau le lundi est chaleureux et le prix raisonnable. Un supermarché grec à étages tout à coté suffit à l’approvisionnement. Seul inconvénient : nous n’avons pas de wifi et celui des cafés voisins est irrégulier à bord malgré l’antenne.
Mais nous sommes toujours en Grèce. Lorsque Marie Andrée va porter la couette à laver la veille du départ, le pressing n’est pas encore ouvert. Le commerçant voisin la voit sort de sa boutique et lui dit qu’il remettra la couette au pressing dès l’ouverture. À 11h elle va voir et la blanchisseuse lui annonce que ce sera prêt demain, en apprenant que nous partons tôt demain matin elle nous dit que la couette nous sera ramenée sur le bateau ce soir à 21h. A 21h 30 personne, je vais voir, le magasin est fermé mais il y a un N° de portable sur la porte. J’appelle et un monsieur s’excuse, il n’a pas encore livrer la couette car elle n’était pas sèche il passera à 22h15.
Le lundi matin nous avons pris tous les rendez-vous pour nos réparations et le vendredi soir, avec un peu de retard tout de même, tout fonctionne sauf le transpondeur AIS. Ont été réparés et seront pris en charge par l’assurance : les voiles d’avant et le radar. Nous avons profité de la proximité d’Athènes pour faire réviser le Mac et le moteur Torqeedo de l’annexe .
La marina est à un quart d’heure à pied de la ligne 1 du métro, qui conduit au cœur d’Athènes.
Au cours de cette escale forcée, nous avons rendu visite à Maurice et Patricia, à la marina d’Alimos. Leur voilier, un Atlantis 430, nécessite de grosses réparations et ils hésitent entre des réparations sur place ou le transport sur camion jusqu’au chantier Dujadin, près de Rouen, qui a construit la coque.
Maurice et Patricia nous ont présenté à Vassilis, l’homme qui peut résoudre tous les problèmes que peut avoir un voilier avec efficacité, célérité et le sourire en plus. C’est lui qui nous a réparé le moteur Torqeedo à 99% nous dit-il modestement.