Nous quittons le mouillage de Syros à 10 h, il fait beau malgré quelques nuages. Le vent de SE est faible force 1 à 2. Nous naviguons tout de même à la voile avec le gennaker et la grand voile, la vitesse n’est pas très rapide. A midi et demi nous sommes intrigués par une concentration importante d’oiseaux de mer. Quelques minutes plus tard nous voyons derrière le bateau une quantité important de gros thons. Ils passent et repassent se croisant sur plusieurs niveaux. Ce ballet durera un bon quart d’heure, il doit y avoir plusieurs milliers de thons. Nous tirons depuis ce matin une ligne à thon avec un leurre garanti par le vendeur et heureusement aucun ne mord car si nous avions eu une touche, nous n’aurions probablement pas pu remonter l’animal à bord en raison du poids.
A 13h le vent tourne à l’ouest et nous devons redémarrer le moteur. A 18h 30 nous entrons dans la baie Koutoulas dans l’île de Serifos. Il y a 3 anses dans cette baie, la première à tribord en entrant a beaucoup de fond, une grosse vedette y est mouillée avec des bouts à terre. Plus au fond deux anses de même taille, la plus à l’est nous semble un peu mieux protégée et c’est là que nous mouillons par 5m sur fond de sable. Nous sommes seuls dans cette baie et la nuit est calme.
Le lendemain, dimanche 5 juin nous nous levons tard, il fait déjà très chaud et nous ne pouvons pas faire grand chose en dehors de nous baigner. Deux autres voiliers sont venus mouiller dans la baie et un houle assez importante entre depuis ce matin, ce qui ne nous gène pas beaucoup car nous sommes maintenant bien amarinés. A 19h nous débarquons et,après une promenade sur la plage, allons diner dans une petite taverna installée sur la plage. Nous sommes les seuls clients et l’aubergiste nous explique qu’il vit là toute l’année, l’hiver il fait froid et l’été il fait très chaud.
Sur la plage le sable est très fin et nous regardons quelques temps un monsieur d’une cinquantaine d’année construire un château de sable mouillé. Il fait des tours pointues puis place au sommet une boule puis une deuxième et avant de poser la troisième tout s’écroule.
Le lundi 6 nous nous levons de bonne heure et débarquons à 8 h pour gravir la colline qui domine la baie. L’ascension est assez difficile car il n’y a pas de chemin. Arrivés au sommet nous voyons les 3 anses, le fond de la première anse est beaucoup plus vert que les autres, il doit y avoir une rivière.
Anté admire le paysage sous l’oeil attentif d’un Geko
Après avoir suivi la crête nous trouvons une maison habitée. Puis nous suivons un chemin le long duquel ont été planté récemment des centaines d’oliviers et arrivons à la route qui nous conduis à notre annexe, il est 10h et quart et il commence à faire très chaud, il est temps que l’on se mette à l’abri. cet balade nous bien plu.
Hallå Anté et Eric,
Nous sommes en hivernage depuis huit jours.
Strömstad (Suède), ce n’est pas Rome mais les chemins nous y ont, quand même, amenés.
Attention Eric !!! Anté va être « Morgane » de son diato, surtout qu’avec son petit doigt elle atteint le « fa ». Avec mes doigts crochus, j’en suis bien incapable, bien que je sois repassé entre les mains habiles d’un de tes collègue
.
Je peux t’envoyer des partitions si tu me dis vers quel genre musical tu te destines. Pour ma part, j’aime les valses, mazurkas et les musiques de l’Est. J’ai commencé avec le livre du débutant de Yann Dour ainsi qu’avec celui d’Alain Pennec, qui me servent toujours.
Ce n’est que du bonheur, peut-être pas pour nos conjoints qui, tous les jours, doivent supporter les répétitions, dans les deux sens du terme.
full av stora kyssar
JP et Anne.