Ce matin, il fait beau, il n’y a pas de vent et la température est de 20°C. Le port de Daouhët, notre destination, n’est ouvert que 2 heures après la marée haute. Il est distant de 20 miles. Nous allons donc devoir partir à la fin de la marée montante et passer le cap Férhel à contre-courant afin d’arriver avant la fermeture du port. La mer est haute à 11 H 30 et le coefficient est de 71.
Nous partons à 9 heures et quart. Dès la sortie du port, nous voyons le fort La Latte et derrière le cap Fréhel. A 10h 30, nous sommes devant le cap. Le courant assez fort et la mer courte rendent la navigation inconfortable. Le moteur tourne à 2 200 tours et la vitesse tombe parfois sous les 4 noeuds.
Une fois passé le cap, ça va mieux et nous entrons dans le port de Dahouët à 12 h 45 pour nous amarrer le long du ponton visiteur. Il y a de l’eau, de électricité et les sanitaires sont proches et propres. Il s’agit d’un joli port à seuil. Le seuil découvre à marée basse et lorsqu’il est recouvert, un écran lumineux indique la hauteur d’eau au-dessus du seuil.
Le village de Dahouët est petit et tourné vers le tourisme. Il y a une boulangerie mais pas d’épicerie. Pour trouver des commerces, il faut aller à Pleneuf-Val-André.
Pleneuf est à 3 km par le sentier côtier et beaucoup plus près par les routes piétonnières traversant les lotissements. C’est une station balnéaire cotée, la plage de sable fin est longue, le long de la plage de belles et grandes villas du début du XXème siècle et quelques restaurants. Derrière ce trouve une rue commerçante animée avec supérette, boulangerie, pharmacie et plusieurs boutiques.
Par la fenêtre de la maison des douaniers, passe La Pauline, bateau de Dahouët.