Départ à 7 heures de l’Aber Wrac’h puis Traversée sans histoire de la manche sous le soleil et au moteur faute de vent.
Nous arrivons à Helford River à une heure du matin (heure anglaise) par une nuit sans lune. Il n’y a aucun feu. Il faut faire une confiance totale à la cartographie électronique et au sondeur. Nous mouillons dans la première baie par 7 mètres de fond et allons dormir.
Le lendemain matin nous nous réveillions à 15 mètres d’un piquet et à 100 m d’une grosse tonne, nous n’avions vu ni l’un ni l’autre. Dans la matinée nous allons mouiller dans le fond de la rivière qui est la zone autorisée pour les mouillages.
L’après midi, ballade à Helford Passage. A la croisée de deux sentiers nous hésitons. J’ouvre l’application Galileo de mon téléphone, en 2 minutes il télécharge les cartes du Royaume Uni et nous donne une carte avec notre position et tous les sentiers. Merveilleux, mais quelle dépendance! Comment faisait-on il y a 30 ans pour entrer de nuit à Helford River ? Cette dépendance risque, qu’on le veuille on non, ne peut qu’aller en s’aggravant, certains résisteront peut-être, mais le rouleau compresseur du progrès les écrasera certainement.
On a bien du mal à imaginer ce que sera la vie quotidienne de nos petits enfants.
Pour l’instant nous profitons du cadre bucolique du fond de la rivière d’Helford.
Très belle photo du capitaine !!