Le mercredi 15 juin, comme prévu, à 9 heures, nous sommes le long du petit quai en face du super marché et une grue sort Ericante de l’eau. La grue dispose d’un sytème de cadre permettant de passer les sangles, sans être obligé d’enlever le patara ou les étais. La grue dépose Ericante sur un chariot. Le chariot, tiré par un tracteur, doit emprunter la voie publique pour rejoindre le chantier.
A 11 h, Ericante est au sec, calé par des madriers. Il fait très chaud, nous installons le climatiseur que nous avions acheter au début de l’année, il fonctionne mais n’est pas assez efficace pour assurer une température agréable l’après midi. D’autre part le câble reliant les deux éléments est court, si bien que l’appareil ne peut pas être utilisé que dans le carré. Nous installons le grand taud de protection que nous avions fait faire il y a deux ans. Malgré tout en milieu d’après midi le température à l’intérieur dépasse souvent les 35° quand dehors elle atteint les 48°, et nous ne sommes que début juin!
Il y a peu de bateaux au chantier, et peu de personnes vivants à leur bord, aucun français. Les propriétaires du chantier sont allemands et personne ne parle notre langue. Nous avons un avion pour rentrer à Brest le 22 juin. L’aéroport le plus proche est celui d’Athènes, à deux heures de route. Il est possible de louer une voiture pour un one way à 60 euros, mais le loueur nous propose pour le même prix un chauffeur, solution que nous choisissons. En attendant nous préparons le bateau pour l’été et voyons avec le chantier l’entretien à faire: révision des voiles, du gréement, mise en place de lattes sur le bimini car les panneaux solaires sont trop lourd pour la toile, et changement des bagues hydrolubes qui maintiennent les arbres d’hélices dans leur chaises.