De Capri nous partons pour l’île de Procida ,dont nous avons entendu le plus grand bien. Le vent de SE force 2 nous permet d’avancer à 4 nœuds avec GV à 2 ris et Gennaker. La mer est calme le ciel sans nuage. C’est la Méditerranée dans ses meilleurs jours.
En début d’après midi nous rentrons le gennaker et arrivons doucement sous GV arrisée pour mouiller dans le golfo di Genito, à la limite de la zone interdite, sans troubler la quiétude de l’endroit. Nous sommes passés devant l’entrée de la marina de Chiaiolella, qui ne nous a pas tenté. Nous sommes seuls dans cette anse sauvage devant l’île de Vivara. Cette île est une zone protégée accessible seulement à pied. Tout est calme et tranquille.
Après un quart d’heure de marche dans des rues étroites, sans trottoir mais avec des voitures, nous arrivons au port principal. Port de Méditerranée traditionnel avec un grand port de plaisance. C’est de ce port que nous étions partis, sur un catamaran de location, il y a une douzaine d’année. Les quais sont bordés de restaurants et commerces. Le port des ferries est à l’écart, il ne gène pas les plaisanciers et ne pollue pas la grande place très vivante.
Cette île plus petite que ses voisines semble plus authentique.
Quel bonheur de naviguer et de plus au soleil.
Nous ne faisons ni l’un et n’avons pas l’autre.
Nous nous étions préparés très tôt cette année. Carénage et changement, nous aussi, du presse-étoupe.
Nous pensions partir aussitôt. C’était sans compter sur les impondérables administratifs auxquels on ne peut échapper même en bateau.
Une carte bancaire piratée, donc « out ».
L’autre en fin de vie. Sa remplaçante se balade depuis 1 mois entre la France et la Suède. Donc, nous attendons. Heureusement, nos rares amis Suédois qui, cependant s’étoffent au fil du temps, nous bichonnent bien et puis…… la musique !
Anne et JP.