La météo prévoit un vent de nord-ouest force 3 le matin, 5 l’après-midi tournant au sud-ouest force 7 à 8 dans la soirée avec des vagues supérieures à 7 mètres. Nous quittons Viana de Castelo un peu après neuf heures. Il y a peu de vent et une houle assez importante. Nous naviguons avec deux focs et le moteur sous le vent et arrivons à 15 heures 30 à la marina de Leixöes. Deux lamaneurs burinés nous attendent, nous indiquent une place et fixent nos amarres avec efficacité et un dialogue qui ne comporte que des signes et un seul mot répété vigoureusement: « OK ». Un monsieur, dans les locaux de la capitainerie, nous pose plusieurs fois les même questions en français sur notre lieu de départ et nos escales avant de se présenter en s’excusant d’être douanier. Il finit par nous demander si nous n’avons rien à déclarer.
A 17 heures une fois les formalités faites et de retour à bord le vent, dans le port atteint déjà 25 nœuds mais nous somme à l’abri bien amarrés. Le lendemain la tempête sévit toute la journée, nous profitons toutefois d’une accalmie pour faire quelques courses et visiter la ville qui n’a pas beaucoup de caractère mais qui est propre. Nous passons le reste de la journée à bord à bloguer.
Le 19 avril nous prenons, tôt, le bus pour Porto, puis suivant les conseils de Claude, nous prenons un bus à étage pour faire le tour de la ville. Le baratin en français n’a pas beaucoup d’intérêt, par contre la vue sur le Douro et la ville de Porto à partir de Gaïa est superbe. Les barques chargées de tonneaux avec de long gouvernails, les rabelos, sont devenus des bateaux colorées de transport de touriste et animent le fleuve de leur va-et-vient.
Nous avons, selon la coutume, visité une cave et dégusté plusieurs variétés de Porto. Chargés de quelques bouteilles nous revenons vers les rives du Douro pour tester la spécialité régionale qui est la francesihna, sorte de croque monsieur à la portugaise baignant dans une sauce orange.
Puis le froid et la pluie faisant leur retour nous rejoignons notre marina en métro.
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