Cascais-Lisbonne, du dimanche 29 avril au samedi 5 mai 2012

L’Ericante a des fourmis dans les safrans et a hâte de prendre la mer. Malgré un vent modeste et un peu défavorable nous sommes tous bien contents de naviguer vers la 101 ème escale du bateau.
Delphine barre tandis que Christophe essaie les tenus du bord et craque pour un gilet rouge.

29-4-12 Christophe gilet.jpg30-4-12 Cascais plage stock de bombinettes marina.JPG
Après 10 h de navigation avec un vent favorable l’après midi, nous amarrons Ericante à un catway de la marina de Cascais port idéal pour visiter Lisbonne; un mouillage sur ancre est possible devant la plage et la fabrique de « bombinettes ». Une « bombinette » dans la langage éricantien est une bouée de repérage de filets ou casiers de pêcheurs, elle est un des soucis des plaisanciers caboteurs car elle adore s’accrocher aux hélices, safrans et tout appendice immergé d’un bateau (oeuvres vives pour les initiés).

 

29-4-12 Bombinette de Cascais.JPG

Le lendemain le train qui part toutes les 20′ de Cascais nous dépose en 1/2h près de la grande place de Lisbonne. Nous succombons au charme bon enfant du tramway n°28 bondé. La surprise vient d’une voiture en panne sur la ligne. Qu’à cela ne tienne, un jeune couple italien descend et pousse l’intruse avec l’aide de deux badauds. Applaudissements de ceux qui sont restés attendre. Et, notre tramway bringuebalant continue son ascension par les petites rues du vieux quartier de l’Alfama. Au sommet, clichés de l’équipage avec en arrière plan la ville, le Tage, le pont et le Christ. Nous abandonnons la visite du château à cause d’une trop long file d’attente. Après délibération et plusieurs aller-retours nous optons pour un déjeuner dans une casa locale avec un prato del dia au choix, un vihno verde et café. Nous jouons la carte touriste et savourons la glace offerte par notre invitée, de la plus célèbre gelataria de Lisbonne.Nous longeons le Tage à pied, ce qui nous permet de constater que les ports de plaisance de Lisbonne sont bruyants et soumis à des demandes d’ouvertures de passerelles. Le lendemain nos deux jeunes équipiers repartent pour la France. Les 3 jours suivants la tempête nous retient à Cascais. Quelques bateaux malmenés y trouvent refuge et nous disent avoir affronté une mer démontée.
Nous avons le temps de visiter quelques jolis lieux de Cascais : son parc aménagé, son musée de la mer et une superbe villa meublée, reflet d’une époque de luxe, dont la ville a héritée.
3-5-12 Parc Cascais paon.jpg 3-5-12 Cascais Guimaraes villa.jpg

Au même titre que Tresco aux Scilly, Cascais mérite une longue escale.

 

 

 

Ce contenu a été publié dans Portugal, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.