Trani du vendredi 9 au lundi 12 octobre 2015
Astrid nous a conseillé d’aller à Trani plutôt qu’à Barletta car la ville est plus belle.
Nous partons donc de bonne heure, à sept heures et demi car l’étape est de 40 miles et maintenant il fait nuit à 19 heures et l’on préfère entrer dans les ports que l’on ne connaît pas de jour. Jusqu’à midi le manque de vent nous oblige à conserver un moteur puis, le vent se renforce un peu d’ENE force 3 et nous permet de terminer le parcours à la voile et à la vitesse de 5 à 6 nœuds.
Depuis que nous sommes en Adriatique nous n’avons rien pêché. Nous traînons une ou deux lignes de temps en temps. La ligne principale se terminait par un appât en forme de poisson avec lequel nous avions, l’année dernière, attrapé un thon et plusieurs dorades. Je décide de remplacer cet appât par une cuillère et dans l’heure qui suis j’attrape 3 maquereaux dont un gros de 35 cm.
Nous entrons dans le port de Trani dominé par la cathédrale et son campanile à 15 heures 30 et un employé du port municipal nous indique une place et nous aide à nous amarrer.
Trani est notre 400ème escale depuis la mise à l’eau de l’Ericante il y a presque 5 ans. Ces 400 escales ont eu lieu dans 356 lieux différents. Elles ont duré de quelques heures à plusieurs mois dans des marinas, sur bouée, mouillé sur ancre, le long d’un quai ou à couple d’un autre bateau. Actuellement nous restons à chaque escale 2 ou 3 nuits, ce qui nous laisse un ou deux jours entiers pour visiter les lieux et faire des courses, l’entretien et de petites réparations.
Il fait mauvais temps et samedi il pleut presque toute la journée, nous sortons tout de même l’après midi avec blousons et parapluie et allons visiter la cathédrale, remarquablement placée au bord de l’eau et sa crypte, puis l’imposante forteresse bien rénovée, nous sommes les seuls visiteurs à parcourir ces immenses salles voûtées et son exposition interactive dédiée à Archimède.
Le dimanche 11 après avoir appris la naissance de ma petite fille Céleste ce matin à 8 heures, nous allons nous promener dans la vieille ville et dans le jardin public où la date est inscrite tous les jours avec des petits cailloux noirs.