Du Ségala à Toulouse du dimanche 19 au mercredi 22 juin 2022

Le Ségala est un hameau calme, il n’y a qu’un commerce: un restaurant mais il est actuellement fermé. Le village dont dépend ce hameau se trouve à un kilomètre : La Bastide d’Anjou où il y a un supermarché et tous les commerces.

L’escale serait très agréable s’il n’y avait pas deux usines d’où sortent plusieurs dizaines de camions qui passent sur le pont tous les jours.

Nous hésitons à laisser le bateau ici pendant une dizaine de jours. Nous allons en vélo voir Port Lauragais à quelques kilomètres. Il s’agit d’un vrai port fluvial avec eau et électricité, mais il est situé à coté d’une aire d’autoroute.

Après avoir longuement discuté avec le gérant de la société de location Navicanal basée à port Lauragais, il nous semble préférable de laisser le bateau au Ségala, D’autant plus que le couple qui habite sur la péniche bleue nous a assuré qu’il veillerait sur MegaWatt et a dirigé une de ses caméras de surveillance vers notre bateau.

Nous avons profité de notre passage à port Lauragais pour visiter le seuil de Naurouze et les installations d’alimentation du canal réalisées sous Louis XIV par Paul Henri RIQUET, à la mémoire duquel a été erigé un obélisque.

     

Le soir nous trouvons une place à l’ombre le long de la berge à Gardouch. En ce premier jour de l’été il commence à faire très chaud. A l’ombre il fait moins chaud mais les panneaux solaires ne chargent pas…

 

Le mardi 21 juin, en début de matinée, nous parcourons quelques kilomètres, pour faire une courte escale à Négra, sur le ponton de base locaboat, où nous sommes bien accueillis.

Nous pouvons faire le plein d’eau et et visiter le village qui compte quelques belles bastides. Nous rencontrons un couple de « voileux » qui comme nous avec l’âge, ont trouvé un petit trawler d’occasion pour continuer à naviguer. Échanges d’informations comme toujours agréables.  Nous repartons en début d’après midi, eux vers l’Est et nous vers l’Ouest. 

Les écluses descendantes sont beaucoup plus calmes que les montantes, il n’y a aucun remous. Nous quittons des écluse vides.

Le soir nous arrivons à Montgiscard, il y a un petit quai mais nous préférons nous installer en face pour être plus loin des bruits de la route.

Sur le quai il y a trois bateaux deux d’entre eux vont à Toulouse au port de Saint Sauveur. Les propriétaires nous expliquent qu’ils vont, comme nous, laisser leur bateau au port pour deux mois et revenir en septembre, lorsqu’il fera moins chaud et qu’il y aura moins de monde.

Le village de Montgicard est bâti autour d’une église dont le clocher est un fronton.

   

Au village il y a également une curieuse maison décorée en fer forgé.

Après Mongiscard nous abordons notre dernière étape de la saison. Cette dernière parie du canal du midi est agréable, entièrement bordée d’arbres.

 

Entre midi et 13 heures les écluses sont fermés. Nous nous arrêtons donc à midi à l’écluse du Castanet, au bord de laquelle nous trouvons un bon restaurant.

Nous poursuivons notre route vers Toulouse en passant successivement devant le port de Ramonville puis sur un pont canal passant au dessus de l’autoroute

 

Enfin nous arrivons au port Saint Sauveur, en plein coeur de Toulouse. Nous nous amarrons devant la capitainerie, au ponton dont d’accueil dont l’accès un peu difficile. Les formalités sont simples et rapides. Nous allons pouvoir laisser MegaWatt pendant deux mois dans un port bien sécurisé.

 

 

 

 

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