Nous levons l’ancre à 9h 30, il fait beau, le vent de NNW est faible, la mer est plate. Sous gennaker et grand-voile nous mettons le cap au nord vers Naxos.
Naxos est un port grec typique, un peu pagaille, on mouille une ancre à l’avant et on vient se caser en marche arrière entre deux bateaux. Les voisins nous aident à passer les amarres à l’arrière par solidarité mais aussi car il craignent qui nous touchions leur propre bateau.
Nous n’avions pas mis pied à terre depuis trois jours. Nous nous attablons donc à l’un des premiers bistrots du port pour attraper une connexion internet. Puis nous allons faire une reconnaissance de la ville. La vieille ville, « old market », accueille de nombreuses boutiques et restaurants, elle est faite de petites rues sinueuses bordées de maisons blanches. Ces ruelles ombragées sont agréables à parcourir quand il fait chaud à l’extérieur. Elles sont toutes différentes mais la couleur et la largeur des rues créent une unité dans laquelle on se sent bien.
Le lendemain, après avoir payer les droits du port nous profitons de la présence d’un camion de carburant pour faire le plein. Il n’y a pratiquement jamais de pompe de carburant dans les ports des îles grecques il faut faire venir un camion ou profiter de son passage, on peut (ce qui paraît inimaginable en France) discuter le prix mais ce n’est toujours possible, d’autant plus qu’il n’est jamais question de centimes, pour 200 l de gasoil ce sera 240 ou 220.
Ensuite nous retournons nous balader dans les rues de la vieille ville qui nous avait séduite hier. Au hasard des rue nous tombons sur une enseigne portant le non de série de notre bateau: ελια, Ellya.