Du mardi 8 au jeudi 10 septembre 2015
Carénage
le mardi 8 nous rencontrons Matéo, le chef de chantier, qui vient de rentrer de vacances et doit sortir notre bateau de l’eau avec sa grue. Il nous explique qu’il ne pourra pas le faire seul et que son aide est à l’hôpital pour une appendicite. Il devrait pouvoir trouver un remplaçant pour l’après midi et nous propose pour compenser ce retard une nuit supplémentaire gratuite à l’hôtel de l’île, ce que nous acceptons.
A 16 heures Matéo met la grue en route, place les sangles sans problème et sort le bateau de l’eau. Son aide arrive alors avec une large gratte en acier avec un long manche et commence à gratter la coque.
Le frottement de la lame d’acier sur la coque en aluminium m’effraie et je lui demande de ne passer que le karcher ce qu’il fera pendant plus de deux heures. Le karcher enlève très bien les algues mais laisse les coquillages : berniques, huîtres, moules et autres. Il nous faut gratter la coque d’abord avec des morceaux de bois puis de plastique et enfin avec un couteau à mastic en acier. C’est long et pénible car la coque n’a pas été levé assez haut et il faut gratter allongé sur le dos avec des morceaux de coquillages qui nous tombent sur la figure. Nous grattons jusqu’à 22 heures 30 pour reprendre le lendemain matin à 7 heures. A 11 heures le grattage est fini et nous pouvons commencer la peinture que nous terminerons en fin d’après midi.
Nous avons alors la visite d’un monsieur qui nous parle de notre bateau et de la Bretagne, nous saurons plus tard qu’il s’agit de Philip Plisson dont le bateau est amarré dans la marina de Vento di Venezia a Certosa, il fait régulierement des survols de Venise en hélicoptère car il prépare deux livres sur Venise, des livres de photos car il nous dit « ne savoir faire que ça ». Nous le reverrons le lendemain en sachant alors qui est notre interlocuteur discret.
Remise à l’eau
l’opération prévue à 14 heures débute à 15h30 le bateau est levé avec la grue et on nous
laisse une demi heure pour peindre les zones d’appui et la moitié de la dérive car ils ne peuvent pas monter le bateau assez haut pour sortir toute la dérive.
Finalement Ericante retrouve son élément à 17 heures il nous faut encore reposer le patara la balancine de grand voile et les lazy jack puis payer un supplément pour le karcher car notre coque était sale et le forfait ne comprend que le nettoyage de coque propre en 1 h ! A 18h 30 nous quittons l’île de la Certosa pour aller mouiller au sud de l’île de Poveglia dans 5 m d’eau en dehors des chenaux de navigation.
Le vendredi 11 sera une journée de repos au mouillage avant d’entamer la descente de
l’Adriatique.